Respecter une femme, c’est pouvoir envisager l’amitié avec elle ; ce qui n’exclut pas le jeu de la séduction, et même, dans certains cas, le désir et l’amour. [Tahar Ben Jelloun – Extrait d’ Eloge de l’amitié]
La fée frileuse
Le parfum
Dans le tiroir
Claude Verlinde sent très tôt sa vocation et entre à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris puis à l’Académie de la Grande Chaumière vers l’âge de vingt ans. Très vite, la richesse de sa peinture, sa grande sensibilité maîtrisée par une technique rigoureuse, font de Verlinde un maître incontesté de l’art visionnaire de notre époque.
Plus proche de la Renaissance, il cherche avant tout le lyrisme et la liberté d’expression. Ce foisonnement d’images, cette créativité protéiforme dirigés par une grande force de réflexion en font un véritable esthète. Il n’est pas aventureux de dire que Verlinde est un philosophe-créateur qui lie harmonieusement réflexion et génie artistique.
Claude Verlinde, en plein XXème siècle, élabore une peinture où l’inconscient, libéré de toutes ses entraves, afflue avec son étrange répertoire. Il est très influencé par Jérôme Bosch, Cranach, Francisco Goya, James Ensor…
Bien qu’il ne s’en réclame pas, l’utilisation dans son œuvre d’éléments académiques pour traiter de façon décalée et ironique des thèmes contemporains, permet de le rattacher au postmodernisme.
Claude Verlinde.