La femme endormie
Après une enfance aisée, Jules Pascin connaît quelques tourments au sein de sa famille, qui désapprouve son attrait pour l’art – auquel il commence à se former dans les écoles de Vienne et Budapest – ainsi que la relation qu’il noue avec une courtisane, par ailleurs tenancière d’une maison close. Né Julius Mordecai Pincas, il change alors de nom et part pour Munich, où il poursuit sa formation et collabore avec un journal satirique, Simplicissimus, dans lequel il publie des dessins à la fois grinçants et érotiques. Puis il s’installe à Paris et commence à fréquenter le milieu artistique. Il s’intéresse tour à tour à l’expressionnisme allemand, au fauvisme et au cubisme, mais se distingue rapidement par sa représentation de la vie parisienne, et notamment de la nuit. L’image de la femme, souvent dénudée, est également au coeur de son oeuvre. Durant la première guerre mondiale, Jules Pascin se voit contraint de quitter la France pour les Etats-Unis. Dès lors, il parcourt ce pays et le monde, entre l’Italie, le Portugal, Cuba ou encore la Palestine, rapportant de ses voyages nombre d’inspirations. Peintre considéré comme décadent, rongé par les excès, Jules Pascin finit par s’ouvrir les veines dans son atelier montmartrois.
Archive for the Jules Pascin 1885-1930 Category
Jules Pascin 1885-1930
Posted in Jules Pascin 1885-1930 on 29 octobre 2008 by Femme Femme FemmeJules Pascin 1885-1930
Posted in Jules Pascin 1885-1930 on 24 mars 2008 by Femme Femme FemmeDanseuse du moulin rouge, collection privée
Nu assis aux chaussettes noires 1906
La femme endormie, collection particulière
Après une enfance aisée, Jules Pascin connaît quelques tourments au sein de sa famille, qui désapprouve son attrait pour l’art – auquel il commence à se former dans les écoles de Vienne et Budapest – ainsi que la relation qu’il noue avec une courtisane, par ailleurs tenancière d’une maison close. Né Julius Mordecai Pincas, il change alors de nom et part pour Munich, où il poursuit sa formation et collabore avec un journal satirique, Simplicissimus, dans lequel il publie des dessins à la fois grinçants et érotiques. Puis il s’installe à Paris et commence à fréquenter le milieu artistique. Il s’intéresse tour à tour à l’expressionnisme allemand, au fauvisme et au cubisme, mais se distingue rapidement par sa représentation de la vie parisienne, et notamment de la nuit. L’image de la femme, souvent dénudée, est également au coeur de son oeuvre. Durant la première guerre mondiale, Jules Pascin se voit contraint de quitter la France pour les Etats-Unis. Dès lors, il parcourt ce pays et le monde, entre l’Italie, le Portugal, Cuba ou encore la Palestine, rapportant de ses voyages nombre d’inspirations. Peintre considéré comme décadent, rongé par les excès, Jules Pascin finit par s’ouvrir les veines dans son atelier montmartrois.