Le modèle blond vers 1924
Nu à la cruche vers 1925
André Derain est l’un des membres fondateurs, avec Henri Matisse, du fauvisme, mais il fut aussi l’un des principaux acteurs du « retour à l’ordre » pictural.
Formé chez le peintre Eugène Carrière, Derain se lie très tôt à Matisse, qu’il rencontre lors de séances de copies au Louvre, puis à Maurice de Vlaminck. Influencé par Van Gogh et Gauguin, Derain expose ses premières toiles au Salon d’Automne. En 1905, le peintre rejoint Matisse à Collioure : ensemble, ils définissent un style, le fauvisme, basé sur des couleurs pures, posées arbitrairement sur la toile, un dessin et une composition synthétiques.
Dès l’année suivante, Derain retrouve une palette plus sombre, et collectionnant l’art africain, s’initie à la sculpture sur pierre. Lié à Picasso, Braque et Apollinaire, dont il illustre un recueil de poèmes, et habitué du Bateau-Lavoir, il ne suivra pourtant pas la voie du cubisme. Dès 1911, l’artiste retourne à une vision objective de la nature, et jusqu’à la fin de sa vie produira des œuvres où la référence au passé et à la peinture classique est prégnante.
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André Derain 1880-1954
Posted in André Derain 1880-1954 on 7 avril 2008 by Femme Femme FemmeAndré Derain 1880-1954
Posted in André Derain 1880-1954 on 9 juillet 2007 by Femme Femme FemmeAndré Derain 1880-1954
Posted in André Derain 1880-1954 on 19 juin 2007 by Femme Femme FemmeLa danseuse ou la femme en chemise,1906
André Derain est l’un des membres fondateurs, avec Henri Matisse, du fauvisme, mais il fut aussi l’un des principaux acteurs du « retour à l’ordre » pictural.
Formé chez le peintre Eugène Carrière, Derain se lie très tôt à Matisse, qu’il rencontre lors de séances de copies au Louvre, puis à Maurice de Vlaminck. Influencé par Van Gogh et Gauguin, Derain expose ses premières toiles au Salon d’Automne. En 1905, le peintre rejoint Matisse à Collioure : ensemble, ils définissent un style, le fauvisme, basé sur des couleurs pures, posées arbitrairement sur la toile, un dessin et une composition synthétiques.
Dès l’année suivante, Derain retrouve une palette plus sombre, et collectionnant l’art africain, s’initie à la sculpture sur pierre. Lié à Picasso, Braque et Apollinaire, dont il illustre un recueil de poèmes, et habitué du Bateau-Lavoir, il ne suivra pourtant pas la voie du cubisme. Dès 1911, l’artiste retourne à une vision objective de la nature, et jusqu’à la fin de sa vie produira des œuvres où la référence au passé et à la peinture classique est prégnante.
Soldat pendant la Grande Guerre, Derain rejoint ensuite les Ballets russes de Diaghilev, pour lequel il crée décors et costumes. L’entre-deux-guerres est pour lui une période de consécration, et son œuvre est exposée dans le monde entier. Ostracisé après la Seconde Guerre mondiale pour avoir effectué un voyage officiel en Allemagne en 1941, Derain mourra dans la solitude à Garches en 1954, âgé de 74 ans.
ANDRE DERAIN.