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Ary Scheffer 1795-1858

Posted in Ary Scheffer 1795-1858 on 8 décembre 2009 by Femme Femme Femme

Les femmes souliotes, musée du Louvre

Scheffer reçoit d’abord une première formation en Hollande (il pastiche alors habilement Rembrandt) puis, ayant perdu son père, allemand, il arrive à Paris en 1811avec son frère et sa mère, eux-même peintres. Il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts, dans l’atelier de Pierre Guérin, et fréquente celui de Prud’hon, des choix qui le font rompre assez tôt avec l’esthétique davidienne.
Dans les années 1820, l’artiste pratique tous les genres, actualité, histoire, littérature, religion, portrait, avec un égal succès populaire, souvent relayé par l’estampe. Philhélléniste et libéral convaincu, ami de Béranger, il passe à cette époque pour l’un des chefs de file du romantisme. Son frère Henri (1798-1862) et son neveu Arnold (1839-1873), respectivement peintre et critique, mènent dans son ombre des carrières qui confortent son influence. Du reste, Scheffer est le professeur de dessin des enfants du futur Louis-Philippe – notamment de Marie d’Orléans –, et sa position professionnelle s’en trouve par la suite favorisée, par exemple au moment de la conception du Musée d’histoire de France à Versailles. Il restera d’ailleurs assez lié aux Orléans pour ne jamais se rallier à Napoléon III.
Le musée de Dordrecht, sa ville natale, possède un fonds Scheffer important et son atelier à Paris, au cœur de la « Nouvelle Athènes », est aujourd’hui le Musée de la vie romantique.(Source : La Tribune de l’art)
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Ary Scheffer 1795-1858

Posted in Ary Scheffer 1795-1858 on 12 juin 2008 by Femme Femme Femme

Portrait de Marie d’Orléans, Musée Condé

Portrait de Mme Frederick Kent 1847

Faust and Marguerite in the guarden 1846

Marguaret at the fountain 1852, private collection

Scheffer reçoit d’abord une première formation en Hollande (il pastiche alors habilement Rembrandt) puis, ayant perdu son père, allemand, il arrive à Paris en 1811avec son frère et sa mère, eux-même peintres. Il s’inscrit à l’École des Beaux-Arts, dans l’atelier de Pierre Guérin, et fréquente celui de Prud’hon, des choix qui le font rompre assez tôt avec l’esthétique davidienne.
Dans les années 1820, l’artiste pratique tous les genres, actualité, histoire, littérature, religion, portrait, avec un égal succès populaire, souvent relayé par l’estampe. Philhélléniste et libéral convaincu, ami de Béranger, il passe à cette époque pour l’un des chefs de file du romantisme. Son frère Henri (1798-1862) et son neveu Arnold (1839-1873), respectivement peintre et critique, mènent dans son ombre des carrières qui confortent son influence. Du reste, Scheffer est le professeur de dessin des enfants du futur Louis-Philippe – notamment de Marie d’Orléans –, et sa position professionnelle s’en trouve par la suite favorisée, par exemple au moment de la conception du Musée d’histoire de France à Versailles. Il restera d’ailleurs assez lié aux Orléans pour ne jamais se rallier à Napoléon III.
Le musée de Dordrecht, sa ville natale, possède un fonds Scheffer important et son atelier à Paris, au cœur de la « Nouvelle Athènes », est aujourd’hui le Musée de la vie romantique.(Source : La Tribune de l’art)
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