Philip Wilson Steer 1860-1942

The beaver hat

Seated nude The black hat

PHILIP WILSON STEER.

Paul Iribe 1883-1935

Fashion illustration for Les Robes de Paul Poiret 1908

Fashion illustration for Les Robes de Paul Poiret

PAUL IRIBE.

E.Phillips Fox 1865-1915

After the bath

Etude de nu

EMMANUEL PHILLIPS FOX.

George Bell 1878-1966

Edwardian nude

GEORGE BELL.

Lord Frederick Leighton 1830-1896

The antique juggling girl

A Roman Lady La Nanna

LORD FREDERICK LEIGHTON.

Naoto Hattori 1975-

NAOTO HATTORI

Kobayakawa Kiyoshi 1896-1948

Les femmes courent après les fous ; elles fuient les sages comme des animaux venimeux.
Didier Erasme .

Rouge 1931

After bath 1933

Expression on eyes 1931

The 1930s are Kiyoshi Kobayakawa’s decade. In the 20s Itô Shinsui and Torii Kotondo had started a tradition of modern bijin prints. Kiyoshi Kobayakawa’s prints fit in wonderfully well. Striking are his depictions of « modern life » in Tokyo in the turbulent 30s. His works were included in the 1936 Toledo (USA) exhibition. He worked for various publishers. In the 1950s a number of his prints were reprinted by the publisher Takamizawa. Though the quality of these reprints is quite good (like the reprints of Goyô’s and Kotondo’s work) they should not be mistaken for the original prints.

Tamara De Lempicka 1898-1980

« Je veux qu’au milieu de cent autres, on remarque une de mes oeuvres au premier coup d’oeil »
Tamara de Lempicka .

Sans doute le peintre le plus célèbre de la période art déco, Tamara de Lempicka a marqué l’histoire de l’art par ses peintures osées, si représentatives des années folles. En 1925, elle expose à Milan et est introduite dans la haute société. Le succès ne se fait pas trop attendre et Tamara de Lempicka devient vite le peintre préféré de la bohème parisienne.Dans les années 1950, elle reprend la peinture mais change totalement de style : désormais, elle réalise des natures mortes et des paysages. Mais la mode a changé et son travail plaît moins. C’est le regain d’intérêt pour l’art déco qui permet, dans les années 1970, de faire redécouvrir son oeuvre.

Paul Sortet 1905-1966

Female nude 1939, private collection


Paul Sortet studied at the Brussels Academy as a sculptor and painter Sent to Africa by the Ministry of the Colonies in 1939, he travelled all over the Belgian Congo, and was unable to return to Belgium because of the outbreak of the Second World War. Deeply attached to Africa, Sortet became a planter in Rwanda before finally returning to Belgium.

William Adolphe Bouguereau 1825-1905

Le jour

Le travail interronpu, Penelope 1891

Biblis

WILLIAM ADOLPHE BOUGUEREAU.

Amy Crehore

Cats passenger

Tableau de Amy Crehore en hommage au portrait d’une négresse par Marie Guillemine Benoist 1768-1826 que vous pouvez contempler au musée du Louvre à Paris.

Candice Raquel Lee 1972-

Iris, Goddess of the Rainbow

After the Storm

CANDICE RAQUEL LEE.

Zinaida Serebriakova 1884-1967

Nu assis

Nu couché

C’est avec un plaisir indescriptible que je remets en avant les oeuvres de Zinaida Serebriakova que j’affectionne énormément.

Gian Lorenzo Bernini dit Le Bernin 1598-1680

Apollon et Daphné

Son père, Pietro Bernini, lui-même sculpteur maniériste d’origine florentine, présente son fils Gian Lorenzo, dit le Bernin ou Cavaliere Bernini , au cardinal Scipion Borghèse, pour qui il travaille déjà. Très tôt remarqué, il fournit à la villa Borghèse ‘Priape et Flore’ en 1616 et un groupe décoratif des ‘Quatre Saisons’ pour Leone Strozzi. Pendant cinq ans, les groupes Borghèse l’occuperont et ses créations affirmeront sa renommée. ‘Énée, Anchise et Ascagne’ (1619), ‘Le Rapt de Proserpine’ (1622), ‘David’ (1624), ‘Apollon et Daphné’ (1625) dénotent l’influence maniériste et classique de ses débuts. Mais sa capacité à représenter le mouvement le distingue de Michel Ange, au style moins baroque. S’ensuivent les commandes d’Urbain VIII Barberini, pièces monumentales usant des références de l’Ancien Testament pour asseoir l’Eglise catholique. Il se mesure à nouveau à Michel Ange avec le tombeau du pape en 1627. Le pontificat d’Innocent X est plus austère; le prince Ludovisi fait construire la ‘fontaine des Quatre-Fleuves’. l’Extase de sainte Thérèse (1647-1652), pour Federico Cornaro, illustre au mieux l’emphase baroque et Saint Andrea al Qurinale est son chef d’oeuvre. Il crée la colonnade de la place Saint-Pierre et le tombeau du pape Alexandre VII. Mais ses projets sont refusés à Versailles. Gian Lorenzo Bernini est la figure de proue de l’art baroque en Italie et dans toute l’Europe.

La nudité de la femme noire

L’indigène est considéré comme inférieur dans une classification des races qui se construit alors au 19ème siècle. Se crée une collection de cartes postales intitulées « Scènes et types », s’appuyant sur les photographies, qui connaît un succès important contribuant à créer des archétypes raciaux. Les expositions photographiques connaissent de forts succès lors des Expositions coloniales: considérées comme le reflet de la réalité par les spectateurs, elles mettent en scène le sujet photographié tel qu’il est imaginé. Par ailleurs, les clichés photographiques désagrégent le temps et l’espace: cela crée alors l’idée d’immuabilité de ce qui est photographié. Noirs africains, Arabes, Indochinois sont présentés comme des êtres dont l’histoire s’est arrêtée à un moment donné, figés dans un statut considéré alors attardé. Si les peuples heureux n’ont pas d’histoire, les peuples colonisés n’en ont plus dans le regard des colonisateurs. Ils ne sont plus «civilisés» mais «sauvages», «indigènes».

Les Autres, les indigènes, sont inférieurs car proches de la nature ce que démontrent les images et les chansons de l’époque qui incluent dans la pensée collective des «évidences» :
Le corps sauvage et les fantasmes projetés. C’est la nudité qui témoigne de la proximité de la nature et témoigne d’un rapport au corps nouveau dans les sociétés européennes. Au 19ème siècle, les règles de maîtrise du corps se diffusent à l’ensemble de la société (dès le 17ème et le 18ème siècle, aristocrates et bourgeois sont touchés par «la civilisation des mœurs ») : les manifestations corporelles externes (rots, pets, crachats) sont rejetées et s’accompagnent d’une dépréciation sociales sur les odeurs, les urines, les excréments, etc.
Parallèlement, les organes génitaux et les seins deviennent objet de honte et de pudeur. Ainsi, en exposant la nudité des corps des colonisés, le spectateur prend conscience de sa supériorité mais il peut aussi y projeter les angoisses et les fantasmes qui le préoccupent.

Ainsi, cela se révèle t-il dans les images de femmes noires et de femmes arabes qui montrent à la fois une façon de voir l’Afrique et une façon de voir les femmes:

La femme noire est montrée comme «sauvage » c’est-à-dire hors de la culture, dans la nature et tout ce qui ne se conforme pas à la norme dans laquelle on vit. Jusqu’en 1914, la femme africaine est montrée sous deux angles: les danses rituelles (celles autour d’un gorille tué connaissent beaucoup de succès) et l’érotisme (dans la littérature, les colonies sont les harems des pays occidentaux) suggéré mais jamais nommé.(Source Africultures)
FEMME NOIRE.

Jean-Etienne Liotard 1702-1789

Portrait de Laura en costume turc, Fitzwilliam museum Cambridge

Portrait de M.Levett et Mlle Glaani assis sur un divan en costume turc, musée du Louvre

Marie Adalaide

JEAN-ETIENNE LIOTARD.

John Everett Millais 1829-1896

Miss Eveleen Tennant

Sweet Emma Morland

Mariana in the Moated Grange

Les jumelles 1876

JOHN EVERETT MILLAIS.

Charles François Jalabert 1819-1901

Oriental woman

Nymphs listening to the songs of Orpheus 1853

CHARLES FRANCOIS JALABERT.

Feodor Bruni 1801-1875

Bacchante giving Cupid a drink 1828

FEODOR BRUNI.

Ecole française vers 1575

La femme entre les deux âges vers 1575, musée des Beaux-Arts Rennes