The viel
Rippowam 2006
John Currin a la délicieuse manie d’étirer les corps de ses créatures humaines, en rajoutant quelque vertèbres supllémentaires à ses modèles. Ingres des temps modernes ? Son oeuvre possède un magnétisme propre à la tradition de l’hyperréalisme, bluffant de technique et qui entretient des liens étroits avec la pratique photographique. Mais, anti-mimétique, il ouvre sur le monde de l’imaginaire et de la chimère. D’inspiration érotique, l’oeuvre de Currin a pour sujet principal et presque exclusif celui de la femme.
On ne peut s’empêcher de créer des parallèles avec les Vénus du Quatroccento et l »esthétique des nus flamands des hautes époques renaissantes, ainsi que les statues colonnes allongées des portails romans et gothiques.(Source Le Blog Art)
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John Currin 1962-
Posted in John Currin 1962- on 21 juin 2008 by Femme Femme FemmeJohn Currin 1962-
Posted in John Currin 1962- on 30 octobre 2007 by Femme Femme FemmeDoit-on penser aux Cranach, à Hans Baldung Grien ou à Albrecht Dûrer devant les peintures de John Currin?
The old fence 1999
The pink tree
The go see 1999
Three friends 1998
Les œuvres de John Currin relèvent d’un jeu sur le kitsch et les clichés, de références à la « mauvaise peinture » et d’un certain plaisir à l’avilissement des modèles, en même temps qu’elles témoignent d’une connaissance approfondie de l’histoire de l’art par des renvois constants aux peintres du passé (Cranach, Boucher, Fragonard, Courbet, Manet…). Sa peinture est motivée par la volonté d’interroger les notions antagonistes d’académisme et d’avant-garde. Ce métissage de styles et de références atteste la disparition de la grande tradition de la peinture mais affirme la vitalité de la pratique picturale actuelle qui trouve ses sources tout à la fois dans les chefs-d’œuvre anciens et dans les images produites par la culture contemporaine.
JOHN CURRIN.