Il n’y a pas de femme au monde qui puisse résister aux soins assidus et à toutes les attentions d’un homme qui veut la rendre amoureuse.
Giovanni Casanova .
Jeune fille au tub 1925
Portrait de jeune fille en vert 1892
L’Espagnole 1881
Four bathers
Femme nue couchée 1913, musée d’Orsay
Théo Van Rysselberghe, l’un des principaux représentants du pointillisme en Belgique, apprend la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Gand puis avec Jean-François Portaels, directeur de l’Académie de Bruxelles. Ses premières œuvres trahissent les influences de Manet et Degas. Il expose ses toiles pour la première fois au grand public au Salon de Bruxelles de 1881, où il remporte une bourse qu’il utilise pour voyager en Espagne et au Maroc, sur les pas de Jean-François Portaels dont il admire énormément l’orientalisme. Dans ces pays méditerranéens, il peint des scènes de la vie quotidienne non dénuées d’une touche d’exotisme, toiles qu’il expose en 1883. Il prend goût au voyage. Au cours d’un séjour à Paris en compagnie du poète Emile Verhaeren, il découvre les néo-impressionnistes. Il est frappé par « Le Dimanche d’été à la Grande Jatte », de Seurat, qui ouvre de nouvelles perspectives picturales. Rentré chez lui, il adopte le style pointilliste. Au contraire de ses contemporains, le pointillisme n’est pas pour lui un style de transition. En effet, il restera fidèle pendant vingt ans, de 1890 à 1910, à la touche divisionniste.