Vénus qui désarme l’Amour, Château de Fontainebleau
Malgré un talent précoce pour le dessin, le père de Robert Lefèvre
le destine au barreau et le place à Caen, chez un procureur. C’est donc sur les dossiers de procédure qu’il fait ses premiers croquis, qui représentaient, le plus souvent, des plaideurs suppliants ou désespérés, devant leurs avocats ou leurs juges. En 1773, à dix-huit ans, avec quelques économies, il fait le voyage à pied jusqu’à Paris, où il veut admirer les oeuvres des grands maîtres. Il fut l’élève de Jean-Baptiste Regnault. Revenu ensuite à Caen, il abandonne définitivement le droit, pour se consacrer à la peinture, sa passion.