Dans une Europe qui oscillait entre le postimpressionnisme et l’avant-gardisme de Paris, l’expressionnisme de Berlin et le futurisme de Milan, son œuvre est passée inaperçue pendant quatre-vingts ans.
Reste à savoir pourquoi. Selon une documentaliste du Musée d’Orsay, « son œuvre était unique mais elle n’était pas dans la modernité ; elle était anachronique ». Pour tenter d’expliquer cette longue absence, il faut ensuite rappeler que Vilhelm Hammershoi était Danois et que le Danemark, petit pays, ne comptait dans le monde de l’art qui se nourrissait, uniquement, des grandes capitales de l’Europe : Paris, Milan, Berlin, Vienne… Enfin, la mort de l’artiste en 1916, c’est à dire, en pleine guerre, est passée inaperçue : Vilhelm Hammershoi n’était pas connu en dehors du Danemark.
Dans l’ensemble, les toiles de l’artiste sont abstraites et vides de présence humaine – ou quand il y a présence humaine, c’est une femme, statique et vue de dos. De plus, pas de couleur, dans l’oeuvre d’Hammershoi, le gris est roi. Pourtant, dans sa mélancolie, l’œuvre de Vilhelm Hammershoi est belle et singulière. Ses œuvres méritent d’être vues, ne serait-ce que pour apprécier la géométrie des tableaux- les étagères, les pieds de chaises, les coins des pièces dessinent des angles droits, tracent des parallèles-, et l’univers mélancolique du danois qui aimait le gris.
Source Fabrice Hoss
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Wilhem Hammershoi 1864-1916
Posted in Wilhem Hammershoi 1864-1916 on 10 octobre 2007 by Femme Femme FemmeWilhem Hammershoi 1864-1916
Posted in Wilhem Hammershoi 1864-1916 on 23 juillet 2007 by Femme Femme Femme
Dans une Europe qui oscillait entre le postimpressionnisme et l’avant-gardisme de Paris, l’expressionnisme de Berlin et le futurisme de Milan, son œuvre est passée inaperçue pendant quatre-vingts ans.
Reste à savoir pourquoi. Selon une documentaliste du Musée d’Orsay, « son œuvre était unique mais elle n’était pas dans la modernité ; elle était anachronique ». Pour tenter d’expliquer cette longue absence, il faut ensuite rappeler que Vilhelm Hammershoi était Danois et que le Danemark, petit pays, ne comptait dans le monde de l’art qui se nourrissait, uniquement, des grandes capitales de l’Europe : Paris, Milan, Berlin, Vienne… Enfin, la mort de l’artiste en 1916, c’est à dire, en pleine guerre, est passée inaperçue : Vilhelm Hammershoi n’était pas connu en dehors du Danemark.
Dans l’ensemble, les toiles de l’artiste sont abstraites et vides de présence humaine – ou quand il y a présence humaine, c’est une femme, statique et vue de dos. De plus, pas de couleur, dans l’oeuvre d’Hammershoi, le gris est roi. Pourtant, dans sa mélancolie, l’œuvre de Vilhelm Hammershoi est belle et singulière. Ses œuvres méritent d’être vues, ne serait-ce que pour apprécier la géométrie des tableaux- les étagères, les pieds de chaises, les coins des pièces dessinent des angles droits, tracent des parallèles-, et l’univers mélancolique du danois qui aimait le gris.
Source Fabrice Hoss